Elue le 25 mars 2023, la nouvelle présidente du Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc) section Littoral parle de ses ambitions à la tête de l’organisation.
Cathy Mintsa, élue présidente du SNJC-Littoral le 25 mars 2023. Photo de campagne
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Cathy Mintsa : « nous allons créer des activités calendaires et faire une cartographie des médias de la région du Littoral »

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Elue le 25 mars 2023, la nouvelle présidente du Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc) section Littoral parle de ses ambitions à la tête de l’organisation.

Vous avez été élue à la tête du Snjc-Littoral le 25 mars 2023. Qu’est-ce qui vous a motivé à poser votre candidature à ce poste ?

Ce qui me fait poser ma candidature, c’est le désintéressement de mes camarades du syndicat par rapport aux élections. On était précisément à trois jours des élections pour le renouvellement du bureau et jusque-là personne n’avait dévoilé sa candidature. Et je me suis dit qu’il fallait que je me lance parce qu’il n’y avait personne. Pour qu’au moins ce jour, qu’on soit sûr que l’Assemblée Générale va se tenir. C’est vraiment parce que je me suis rendu compte qu’il n’y avait personne qui postulait que je me suis dit, il est temps que j’aille servir mes camarades du Littoral.

Quels sont vos principaux objectifs en tant que présidente et quelles sont vos perspectives pour hisser le Snjc-Littoral encore plus haut ?

Nous avons pour missions de faire revenir les indécis dans le Snjc, susciter les adhésions par conviction. Les formations professionnelles, la solidarité syndicale, l’équité dans la gestion des membres font également partie de nos missions. Nous allons créer des activités calendaires et faire une cartographie des médias de la région du Littoral. Il sera aussi et surtout question de prôner beaucoup d’amour entre les membres pour davantage de cohésion au sein de la section. Pour ce qui est des perspectives, ma team et moi prévoyons déjà une rencontre syndicale le mois prochain. Nous publierons un communiqué officiel pour inviter tous les camarades, membres ou pas, à rejoindre le syndicat. Le Snjc-Littoral est ouvert à tous, l’objectif étant de présenter notre vision. Cette rencontre sera capitale pour la journée du 03 mai qui est un grand rendez-vous pour tous les journalistes du monde entier.

Les journalistes camerounais se sentent de plus en plus en insécurité dans leur pays. Quelles dispositions comptez-vous prendre pour renforcer la sécurité autour des hommes et femmes de médias ?

Pour renforcer la sécurité autour des journalistes, il faut multiplier les formations. Parce qu’il est important que le journaliste sache quel est le véritable rôle qu’il est appelé à jouer dans la société. Il faut le dire, il y a beaucoup de dérives dans notre société et il faudrait donc que le journaliste soit celui-là qui connait ses limites car, beaucoup tendent souvent à s’écarter des règles d’éthique et de déontologie. C’est cet écart qui les met dans des situations difficiles. Pour sécuriser l’avenir des journalistes et renforcer leur sécurité, il faudrait d’abord que les journalistes soient formés et ensuite qu’ils soient dans le syndicat. Que ceux qui ne sont pas encore syndiqués le soient. Et une fois syndiqués, on va multiplier les séances de formations qui pourront leur donner les outils qui leur permettront de pratiquer leur métier sans aucun danger. Maintenant en cas d’abus, on va toujours travailler avec les autorités afin de pouvoir rendre justice à tout journaliste qui serait abusé d’une manière que ce soit.

Quel message pour les jeunes qui entrent dans la profession ?

Pour davantage mobiliser les jeunes générations dans ce métier, il faudrait que ceux qui exercent déjà la profession soient des exemples à suivre. Si nous sommes de bons exemples, de bons modèles, alors on n’aura même pas besoin de leur demander de se mobiliser. L’adhésion ou alors le choix se fera tout seul à partir du moment où les journalistes qui exercent sont des modèles et de bons exemples pour la société.

Propos recueillis par Fadira Etonde, stagiaire

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