Madagascar : le Président Andry Rajoelina annonce un plan ambitieux pour accélérer la transition énergétique

Une transition énergétique ambitieuse en chiffres

Madagascar s’engage dans une transformation profonde de son paysage énergétique, avec des priorités claires pour développer les énergies renouvelables et garantir un avenir durable:

• 50 MW de parcs solaires sont déjà opérationnels, et le pays s’apprête à lancer l’installation de 250 MW supplémentaires en 2025;
• Madagascar vise à atteindre une capacité totale de 1 000 MW d’ici quatre ans,  sur la base d’un financement combinant 750 MW soutenus par le secteur privé et 250 MW financés directement par l’État;
• Madagascar annonce l’ajout de 380 MW de nouvelles capacités hydroélectriques dans les six prochaines années;
• 550 MW de nouvelles capacités d’énergies renouvelables seront ajoutées d’ici 2028. Cette transition vise à réduire la dépendance aux combustibles fossiles, qui coûtent encore 70 millions USD par an en subventions

Une vision portée par la solidarité et l’ambition africaine

S’inscrivant dans la dynamique de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et dans le cadre de la Déclaration de Dar Es Salam, le Président Andry Rajoelina lance un appel solennel à l’ensemble des partenaires techniques et financiers, notamment les institutions telles que la Banque Africaine de Développement, la Banque Mondiale, et les organisations multilatérales, pour accompagner l’Afrique et particulièrement Madagascar en accélérant la mobilisation des financements nécessaires à cette transition.

Le Président Andry Rajoelina a affirmé: « À travers ce Sommet, nous souhaitons envoyer un message fort: l’Afrique ne se contente plus d’être un spectateur. Elle prend son destin en main. Alimenter nos pays en énergie fiable et abordable est une mission possible. Une promesse que nous devons à nos peuples, aux générations futures, et à cette jeunesse pleine d’espoir qui attend de nous des actions concrètes ».

Si les projets sont nombreux et prometteurs, l’accès aux financements à des taux concessionnels demeure le principal défi. « Nous savons que ce combat ne peut être mené seuls. Il exige une solidarité africaine et mondiale. Ensemble, nous devons mobiliser des ressources et stimuler les investissements. J’encourage vivement les institutions telles que la Banque Africaine pour le Développement, la Banque Mondiale et tous les partenaires techniques et financiers à investir davantage dans les initiatives liées à l’énergie », a affirmé le Président Andry Rajoelina.