C’est décembre. Un mois festif. Si vous avez envie d’innover dans votre mode vestimentaire, essayez cette marque originaire du Nord Cameroun.
Wadjo by Ivon Ngassam
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6 ans après, la marque de vêtement ‘’Wadjo’’ s’humanise

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C’est décembre. Un mois festif. Si vous avez envie d’innover dans votre mode vestimentaire, essayez cette marque originaire du Nord Cameroun.

Elle a marqué les esprits depuis sa naissance en 2015. La marque Wadjo se régénère au fil des ans pour s’arrimer à la modernité. Avec finesse et détermination, son co-fondateur, Desy Danga veille aux grains pour la rendre encore plus séduisante. Depuis les régions septentrionales du Cameroun, où se trouvent ses racines, Wadjo fait battre les cœurs des autres contrées du pays. Avec plus de 5000 pièces déjà vendues en six ans, l’équipe de Wadjo ne manque pas d’inspiration et considère que l’aventure ne fait que commencer.

L’objectif du départ reste le même. «Elle a été créée pour briser la glace des stéréotypes que la majorité des camerounais ont du Nord Cameroun. Donc dans un souci ‘’d’unité diversifiée’’, nous avons fait Wadjo pour rappeler la force qu’il y’a en nous dans la diversité, l’altérité, le partage et l’écoute sous le grand baobab de la sagesse», expliquait en novembre 2015, Desy Danga dans une interview accordée au journal en ligne Culture Ebene. Si le design est régulièrement amélioré selon les collections, les feuillages de l’arbre de la sagesse n’a rien perdu de son éclat.

By Yvon Ngassam 

Dans l’optique de conquérir le pays et l’étranger, le jeune entrepreneur Desy Danga noue des partenariats avec des particuliers. Ce fut par exemple le cas en novembre 2021 avec l’artiste Yvon Ngassam dans le cadre de la collection «Traces by Yvon Ngassam».

Cette collection unique est une fiction du réel. Elle revient sur la réalité des populations déplacées après les attentats terroristes de la secte islamiste Boko Haram dans le Nord Cameroun. Comme l’explique le CEO de Wadjo, c’est «une projection fictive sur les conséquences (radicalisation, immigration clandestine, prostitution…) que peut créer le fait que ces populations soient abandonnées à elles-mêmes».

Le travail critique d’Yvon Ngassam mêle poésie, empathie. Chacun des t-shirts exposés à l’espace Doual’Art à Douala au mois de novembre, portaient les noms de quatre parties du septentrion où le groupe terroriste Boko Haram sème la mort. Notamment Moskota, Tourou, Gazawa, Kolofata. Le promoteur profite des expositions et festivals pour mettre la marque en vitrine.

D.N.

 

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